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LIBRAIRIE FRANÇAISE | 
    HISTORIE DIVINE DE JÉSUS CHRIST | 
    FRENCH DOOR | 
  
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      LUTHER, LE PAPE ET LE DIABLEL'analyse psycho-historique de Christ Raoul des 95 thèses de Martin Luther contre l'unité des EglisesPROLOGUE
             
             Coincé entre écrire un avant-propos strictement littéraire à ce livre et
            lui donner une introduction académiquement historique, la nécessité a
            finalement prévalu. Bien que l'Eglise catholique, et il ne pouvait en être
            autrement, ait survécu au Jihad protestant proclamé contre elle par la Réforme,
            le fait contestable est que l'hégémonie de la culture anglo-saxonne sur le
            latin - l'italien hispanique gaulois - a mis un veto à l'accès de la liberté de
            pensée à toute critique intellectuelle - non seulement aux thèses luthériennes
            - mais aussi à la réaction en chaîne de la violence génocidaire, générée et
            alimentée par les nations protestantes ; son effet final immédiat la guerre de
            Trente Ans, ou première guerre mondiale européenne. Le fait que la réponse impériale
            ait donné lieu à ce que l'on appelle la "fureur espagnole" a fourni à
            ceux qui ont jeté la pierre l'excuse parfaite pour cacher leur main. Il faut
            donc regarder les deux côtés : il ne peut y avoir de critique intellectuelle
            pure sans mettre sur la table la série d'événements historiques qui, dans les
            siècles précédant la Réforme, ont donné lieu à ce suicide collectif européen.
   Dès ses débuts en tant que nation européenne, après avoir laissé derrière
            elle la Germanie romaine et son adhésion ultérieure à l'Empire carolingien,
            l'Allemagne a cherché à importer dans la structure étatique de l'Occident ce
            modèle byzantin de pouvoir impérial fondé sur la soumission de l'Église à
            l'État, sur les roues duquel l'Empire de Constantinople - imprévisible depuis
            l'époque d'Henri IV - devait finir, et a fini, dans le caniveau de l'histoire.
             La dite Question, ou Guerre d'Investiture, a mis sur la table la tentative
            sanglante de construire l'Empire allemand à l'image et à la ressemblance de la
            structure impériale byzantine, grâce à la victoire de laquelle, si elle avait
            eu lieu, l'Allemagne serait venue occuper l'Hégémonie à laquelle, en tant que
            Race Supérieure, elle était censée avoir droit.
             L'Allemagne voulait sauver la divinisation de sa couronne des temps
            anciens. Selon la conception que l'empereur Henri IV se faisait de son empire,
            l'État, et surtout son chef, l'empereur, devait recevoir le pouvoir de Dieu sur
            la vie et la mort ; l'empereur allemand devait être placé sur le trône de
            Satan, c'est-à-dire recevoir la dimension d'un être tout-puissant placé par sa
            nature divine au-delà du bien et du mal ; la Couronne allemande ne pouvait et
            ne voulait répondre à aucune Loi, ni humaine ni divine ; l'Empereur n'était pas
            seulement le représentant de la Puissance de Dieu sur Terre, l'Empereur était
            Dieu était Dieu sur Terre.
             Théologiquement parlant, la Question était claire. De même que le Pape est
            la Tête Visible sur Terre du Christ et jouit du Culte dédié à la Tête Invisible
            de l'Eglise, Jésus, de même l'Empereur, étant la Tête Visible du Royaume de
            Dieu sur Terre avait le Droit d'exiger de tous ses sujets le Culte dû à la Tête
            Invisible du Royaume de Dieu parmi les hommes. La folie d'Henri IV, son haut
            degré de folie intellectuelle, sa capacité infinie au crime sont des faits qui
            appartiennent à l'Histoire de l'Europe en général et de la chrétienté en
            particulier. Dans ce livre, je ne vais pas entrer dans une telle dispute, mais
            il est bon de rappeler une mentalité allemande qui, loin de corriger ses
            défauts et à force de toujours marcher sur la ligne qui sépare le Bien du Mal,
            a fini par se rebeller contre l'Église de Dieu à cause des crimes et des péchés
            des serviteurs du Seigneur.
             Il est juste et il faut le faire de dénoncer les serviteurs devant le
            Seigneur, mais se rebeller contre la Maison du Seigneur à cause de ses
            serviteurs est un crime plus grand que celui commis par ces serviteurs indignes
            de leur Seigneur. Je montrerai dans ce Livre, sans justifier celui de ces
            serviteurs indignes, que tel fut le Crime commis par Martin Luther.
             Pour revenir à la question des Investitures, selon l'Allemagne de l'époque
            de Grégoire VII, l'Empereur devait jouir du droit, et le Pape avait le devoir
            de condescendre à ce droit, de pouvoir sur la vie et la mort de tous les sujets
            de son Empire. En bref, l'Allemagne voulait investir son empereur de la
            divinité que la couronne d'Angleterre s'était acquise à l'époque d'Henri VIII
            et de sa fille Elizabeth d'Angleterre
             La fin de cette querelle est bien connue. Mais au-delà des faits que l'histoire
            consigne dans ses livres, pendant la guerre des Investitures, la nature barbare
            et meurtrière de la nation allemande a été exposée, une nature sanglante et
            maligne qui ne cesserait pas dans sa détermination à mettre le monde à feu et à
            sang pour les siècles à venir. Entre le Martin Luther qui a juré de mettre le
            feu à l'Europe si on ne lui donnait pas ce qu'il demandait, et l'Adolf Hitler
            qui a mis le feu au monde : il n'y avait qu'une différence de temps, mais pas
            de désir. Henri IV, Martin Luther et Adolf Hitler étaient trois maillons de la
            même chaîne ; une chaîne tissée par une nature barbare et violente, prônant,
            avec tous les moyens meurtriers à sa disposition, la supériorité de sa race sur
            toutes les autres nations européennes.
             L'absence de Jésus-Vérité chrétienne dans les Thèses luthériennes révélera
            la véritable cible de ce pamphlet de la guerre de l'Allemagne contre l'Europe,
            qui s'est finalement concrétisée par la guerre de Trente Ans.
             Mais la question de la Réforme avait sa matrice dans une réalité que nul ne
            peut ignorer, à savoir la corruption de la papauté médiévale. Il ne faut pas
            oublier que la Réforme protestante, comme la Révolution soviétique, est due à
            l'incapacité et au refus de la Cour tsariste d'ouvrir la porte à la Civilisation
            européenne ; la Réforme protestante trouve son origine dans la frustration de
            l'Intelligence à s'ériger en étoile séparant la lumière des ténèbres.
             Il serait stupide d'ignorer la partie de l'histoire qui va de la captivité
            babylonienne de l'Église à l'élévation à la papauté d'Alexandre VI. Le retour
            de la papauté d'Avignon à Rome n'a pas fait école. Au contraire, la victoire de
            la papauté sur le concile de Constance, le refus de l'évêque de Rome de se
            soumettre à la Cour des ministres du Christ sur Terre, ont accéléré le
            processus de corruption qui devait aboutir à la déclaration de guerre de Luther
            et de l'Église allemande contre l'Église catholique.
             La foi n'est donc pas en contradiction avec la Vérité. L'ignorance, par
            contre, l'est. L'ignorance du peuple allemand à l'époque de Luther était
            quasi-absolue. De toutes les nations européennes du XVIe siècle, l'Allemagne
            était la plus arriérée. L'analphabétisme des masses allemandes en cette année
            1517 était sans équivalent en Italie, en France et en Espagne.
             Luther - un avocat sans mallette - était bien conscient du niveau
            intellectuel du peuple allemand. Ce n'est pas pour rien que l'Allemagne n'a
            participé à la découverte et à l'expansion de l'Europe dans le monde que bien
            plus tard. La découverte de l'imprimerie par Gutenberg a excusé ce retard
            culturel, qui a toutefois été rapidement mis à nu lorsque ce Judas allemand a
            défendu, au nom de la destruction de l'Église catholique, la nécessité de
            s'unir à l'Islam turc pour détruire l'Europe de Charles Ier d'Espagne et de V
            d'Allemagne. Il suffit d'ouvrir le livre de l'Histoire de l'Europe pour voir le
            peuple allemand en mouvement constant pour la destruction de la civilisation
            chrétienne.
             Les 95 thèses étaient une déclaration de guerre contre cette Église
            universelle fondée par Jésus-Christ.
             La nécessité de pénétrer dans le siècle de Luther afin d'ouvrir son esprit
            aux vrais principes qui l'animaient me semble évidente. Les discussions
            purement théologiques n'ont aucun avenir. Il n'en avait pas. Il ne peut pas
            l'avoir. L'erreur de l'Église catholique a été de descendre au niveau
            théologique. Et lorsqu'il a échoué, ce que l'on pouvait voir venir, s'emparer
            de l'Empereur, c'était ajouter à une erreur une autre erreur.
             La connaissance des peuples et des nations part d'un principe universel
            impérissable : "C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez". Les
            fruits de la déclaration de guerre de l'Allemagne contre l'Europe chrétienne,
            jusqu'à ce jour l'Europe catholique, ne se sont pas fait attendre.
   1. Luther a défendu et décrété comme une Nécessité Divine le massacre des
            paysans ;
             2. Luther a déclaré que l'antisémitisme était naturel au christianisme ;
             3. La fracture entre les nations européennes provoquée par Luther a
            finalement porté son fruit le plus précieux : la guerre de Trente Ans. Des
            centaines de milliers d'Européens ont été massacrés en chemin, sans pitié ni
            merci, au nom de la destruction de ce catholicisme que l'Empire turc n'a pu
            consommer.
             L'Empire romain n'a pas pu, les Barbares n'ont pas pu, et l'Empire
            islamique n'a pas pu non plus détruire la maison que le sage a construite sur
            le rocher. Des tempêtes, des tremblements de terre, toutes sortes de phénomènes
            destructeurs se sont dressés contre la Maison que le Fils de Dieu a construite
            pour son Père en Europe. Mais... cette Maison n'a jamais été attaquée par un
            Allemand. Avec Luther et son Allemagne, l'Allemagne avec son Luther allait
            réaliser ce que la Mort et le Diable n'ont pas pu réaliser en quinze siècles :
            envoyer en enfer les souverains d'Europe, les catholiques et leur Mère
            spirituelle l'Église catholique.
             Dans ces années de folie anticatholique, dans leur extase pandémique parmi
            les nations anglo-saxonnes dans la croyance qu'ils pouvaient détruire la Maison
            que le Fils de Dieu a construite en Europe, Luther et ses adorateurs croyaient
            de tout leur cœur, de tout leur esprit et de toute leur âme qu'ils pouvaient et
            devaient condamner le Seigneur pour ses serviteurs et forcer le Seigneur à les
            accepter comme ses serviteurs.
             Comme ce Satan qui, contre la décision de Dieu le Père de ne pas admettre
            dans son royaume la loi de la science du bien et du mal, bénissant ainsi la
            guerre comme un état naturel de la nature de sa création, Luther s'est déclaré ouvertement
            en rébellion contre Dieu en réponse au mal de serviteurs indignes dont les
            crimes scandalisaient le ciel et étaient applaudis en enfer. Il n'y avait
            certainement pas de conscience satanique dans ce malheureux avocat frustré. Son
            intelligence n'était pas d'un ordre aussi élevé. Son malheur est simplement
            qu'il n'a pas banni de sa psychologie l'avocat qui était en lui et a refusé de
            mourir au couvent. Je montrerai dans ce Livre que la rébellion des 95 Thèses
            était une farce, un coup monté qui s'est retourné contre lui et a fini par
            l'entraîner dans les rangs de Diablo, dans lesquels il a milité, ignorant la
            véritable nature théologique de son combat, comme le plus fidèle guerrier
            anti-chrétien.
             Inconsciemment mais matériellement vrai, avec la guerre de Trente Ans,
            l'Allemagne a fait le pas le plus décisif pour devenir le candidat parfait que
            l'enfer recherchait pour mettre le monde en feu et ouvrir ses portes aux
            guerres mondiales "de Gog et Magog".
   L'Allemagne veut débrancher l'origine d'Hitler dans les entrailles de
            Luther. Tout esprit intelligent qui analyse l'histoire du peuple allemand à
            partir de la psychologie du comportement des nations dans le temps voit le
            contraire. Dans l'antisémitisme de Luther, dans l'anticatholicisme de Luther,
            dans le capitalisme mortifère de Luther, l'Histoire enregistre la forge de ce
            monstre hitlérien dont la tête est Adolf, mais dont le corps est l'Allemagne
            que Luther a forgée dans le sang et le feu.
             La Vérité n'est mariée qu'à la Fidélité. La vérité ne s'achète ni ne se
            vend. Nous l'avons vivante dans l'histoire de Jésus-Christ.
             Il vaut mieux mourir que de s'agenouiller devant le Mensonge. Plutôt se
            battre jusqu'à la mort que de vivre à genoux.
             Jusqu'à aujourd'hui, Dieu s'est tenu à l'écart de la réponse de la Réforme.
            Mais ce n'est pas par la loi que Son Silence doit régir l'avenir des nations de
            Son Royaume jusqu'à la fin des temps. Une chose à la fois. La Sagesse divine
            salvatrice a une voie qui ne peut être déterminée par les intérêts d'aucune
            nation. L'amour de Dieu pour sa création dépasse les intérêts des individus et
            des nations. Dans la Bible, on nous montre Dieu plaçant cet Intérêt Universel
            devant Son propre Fils ; un intérêt auquel le Fils de Dieu se soumet et lui
            reste fidèle jusqu'à la Croix. Combien plus devons-nous, nous les hommes,
            l'œuvre de Ses mains, regarder ce Fils tout-puissant du Créateur du Cosmos et
            de tout ce qui existe à genoux devant la Sagesse salvatrice de Son Père, qui
            regarde toute la Création et c'est à partir de ce Regard que le Silence et la
            Parole de Dieu doivent être interprétés et compris !
             Il n'était pas non plus licite que l'accusation d'un homme contre son
            Église soit répondue par Dieu en personne. Et comme Dieu était silencieux
            contre Luther, ce silence apparaissait aux yeux de Luther, et à ceux de tous
            les rebelles en général, comme une complaisance avec sa déclaration de guerre
            contre le successeur de saint Pierre.
             Gardons à l'esprit que si le Fils de Dieu n'a pas retiré la direction de
            ses ministres à Pierre qui l'a renié, précisément parce que l'élection de
            Céphas a été faite par Dieu le Père, qui s'est cru, lui, Martin Luther,
            supérieur à Dieu le Fils unique lui-même ?
             Il aurait été bon que, sans "retourner la situation contre Dieu",
            Luther fasse ce que saint Paul a fait lorsqu'il a réduit saint Pierre au
            silence : ne pas lui donner le bras à tordre, car lui aussi était un ministre
            de Dieu, mais sans toucher à celui qui a été choisi par Dieu pour être le chef
            des évêques de l'Église universelle.
             Donc, si le "dieu caché" n'était pas et ne pouvait pas être Dieu,
            le Père de Jésus-Christ, qui était le "dieu caché" qui a répandu le
            virus de la guerre en Europe ?
   L'analyse de l'histoire et de la psychologie ouvrira les yeux sur la véritable "divinité" cachée derrière cette déclaration de guerre contre l'Église catholique signée par Martin Luther. 
 
           DEBAT sur la liberté de l'homme
            
            
          
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